Histoire et Patrimoine

La Méaugon vient de la déformation de Lann-Méaugon, du breton Lann qui signifie l’ermitage et de Saint Maugan qui procéda à l’évangélisation des habitants au Vème siècle. L’origine du hameau est liée à un établissement monastique au Moyen-Age, mais la paroisse ne sera créée qu’au XVème siècle. La paroisse de La Méaugon figure dans les archives de la seigneurie de Chemillé Kermartin depuis 1566. Cette famille détenait avec le Duc de Rohan de nombreuses propriétés sur La Méaugon. Sous l’Ancien Régime, la principale activité de La Méaugon reste l’agriculture. Au XVIII ème siècle, les premières carrières de pierres sont exploitées et vont permettre la réalisation de nombreux ouvrages d’art locaux. En 1790, la paroisse devient commune. L’exploitation du granit se poursuit et sert, notamment entre 1860 et 1862, à la construction du viaduc de la vallée du Gouët. L’orthographe actuelle La Méaugon devient officielle par décret du 31 octobre 1877. De même, l’adjectif Méaugonnais est officiellement accepté depuis le 15 avril 1977. En 1977, la vallée est submergée par la retenue d’eau du barrage de Saint-Barhélémy. Aujourd’hui, le lac assure la distribution en eau potable de l’agglomération briochine.

La commune de La Méaugon possède quelques anciens monuments et sites intéressants : L’église actuelle remonte pour les parties les plus anciennes au XVIème siècle, mais la majeure partie date du XVIIIème. La foudre s’étant abattue sur l’église en 1850, le bas-côté de l’église fut alors reconstruit. Au cours de l’année 1880, l’église fut entièrement restaurée.

• La fontaine Saint Blaise, située sur le parking de l’église, date du XVIIème siècle.
• La fontaine des Vergers, de Saint-Nicolas ou du Vau-Briend (XVIIème siècle)
• L’ancien presbytère (XVIIème siècle).

• Le manoir de la Garenne (XVIIème siècle), édifié par la famille du Rufflet.
• Les croix du bourg et de l’ancien cimetière (XVIIème siècle).
• Le viaduc (1860-1862)

Ce blason date de 1989 et avait été dessiné en corrélation avec différentes étapes qui ont marqué l’histoire de la commune. Au centre « la face d’azur à trois arches », la représentation d’un des monuments de La Méaugon, le viaduc, construit entre 1860 et 1862 avec le granit extrait des carrières de la Vallée du Gouët. Les losanges ou, vocabulaire spécifique oblige, « les tierces dextre de gueule à trois macles d’or en pal l’un l’autre », reprennent les signes du Duché de Rohan, dont La Méaugon était rattachée jusqu’à la Révolution. En haut, le « Cœur de gueule et Houx arraché de Sinople cantonné au chef d’or » représentent la Seigneurie du Vau Briend, ayant possédée un manoir sur la commune au 17 siècle, dont il ne reste aujourd’hui plus de trace. Le cœur en alliance avec le houx, arbrisseau robuste et persistant, peut aussi tout simplement symboliser l’attachement éternel des Méaugonnaises et Méaugonnais aux charmes de leur commune.